Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara survole la 4e vague de résultats, la victoire semble se dessiner

La 4e vague des résultats proclamée par le porte-parole de la CEI, Émile Ebrottié, renforce encore la dynamique en faveur du chef de l’État sortant. Dans plusieurs départements, les scores d’Alassane Ouattara dépassent largement les 80 %, parfois même les 99 %.

Dans le Moronou, à Arrah, le président récolte 78,48 % des voix, loin devant ses concurrents Simone Ehivet Gbagbo (5,34 %) et Ahoua Don Mello (6,26 %). Même domination dans l’Indénié-Djuablin, où il obtient 82,64 % à Bettié.

Les résultats du Tonkpi confirment l’enracinement du RHDP : 91,51 % à Sipilou, 92,51 % à Zouan-Hounien, 89,85 % à Danané, 93,57 % à Biankouma et 86,82 % à Man. Dans le Kabadougou, la performance frôle la perfection, avec plus de 99 % des suffrages à Samatiguila, Séguélon, Odienné et Madinani.

Des bastions urbains et côtiers également favorables

Dans la région des Grands Ponts, à Dabou, Ouattara recueille 84,38 % des voix, confirmant sa popularité jusque dans les zones périurbaines d’Abidjan. Les autres candidats – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo, Ahoua Don Mello et Henriette Lagou – ne dépassent nulle part les 6 %.

Le Guémon affiche également une large victoire du président : 69,45 % à Kouibly, 80,52 % à Facobly, 88,34 % à Duékoué et 86,83 % à Bangolo. Une performance notable dans une région historiquement plus partagée lors des précédents scrutins.

La diaspora conforte la tendance

Les résultats à l’étranger suivent la même courbe. En Suisse, Alassane Ouattara atteint 75,5 % des suffrages, tandis qu’au Canada, il obtient 70,33 %, loin devant Ahoua Don Mello (11,26 %) et Jean-Louis Billon (9,43 %).

Ces chiffres viennent s’ajouter à ceux déjà publiés lors des précédentes vagues, où le président ivoirien s’était imposé avec des marges comparables en Europe et en Afrique du Nord.

Vers une confirmation nationale imminente

Selon la CEI, la centralisation des résultats provisoires se poursuit avant leur transmission au siège de la Commission à Abidjan, étape ultime avant la consolidation nationale.

Cette quatrième salve confirme ce que beaucoup d’observateurs anticipent : Alassane Ouattara creuse un écart irrattrapable sur ses rivaux et semble désormais en route vers une réélection sans suspense.