Le syndicat national des journaliste tunisiens, ou SNJT, a publié mardi 28 octobre un communiqué dans lequel il dénonce des "tentatives continues" de "soumettre et domestiquer" les médias par le biais de "restrictions, de harcèlement et d'exclusions". Le syndicat alerte d’une montée de la censure dans le pays.
Restrictions des droits des journalistes tunisiens
Une grande majorité des journalistes tunisiens se sont vus interdire l’accès aux salles d’audiences des tribunaux par les autorités pour des procès concernant des figures politiques et médiatiques. Le syndicat dénonce que des journalistes soient actuellement "privés de leur droit à obtenir la carte de presse professionnelle". Pour le SNJT, ces pratiques font transparaître "une volonté claire de porter atteinte à l'essence même du journalisme libre et de transformer les médias en outils de propagande".
Depuis le coup de force du président Kais Saied en 2021, où ce dernier s’est octroyé les pleins pouvoirs, plusieurs ONG, locales et internationales, dénoncent une restriction des droits et des libertés en Tunisie. Récemment, les autorités ont exigé la suspension temporaire des activités de deux ONG locales, l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
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