Mali. Human Rights Watch accuse : 31 civils tués au Mali dans des massacres attribués à l’armée et aux milices

Actus. L’organisation de protection des droit humains Human Rights Watch (HRW) a publié un communiqué mardi 18 novembre. Elle y accuse l’armée malienne et des miliciens dozos d’avoir tué 31 civils et incendié plusieurs habitations.

Mali. Human Rights Watch accuse : 31 civils tués au Mali dans des massacres attribués à l’armée et aux milices
L'organisation Human Rights Watch (HRW) accuse l'armée malienne et des milices d'avoir tué 31 civils en octobre - Illustration - Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali (Flickr)

Dans un communiqué publié mardi 18 novembre, l’organisation de protection des droits humains Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée malienne et des milices dozos d’avoir "massacré" 31 civils. "Des témoins ont déclaré que des soldats et des milices dozos ont sommairement exécuté les villageois après les avoir accusés de collaborer avec le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM)", affirme l’organisation dans son communiqué. HRW explique que les massacres ont eu lieu les jeudi 2 et lundi 13 octobre dans la région de Ségou, dans le centre du Mali.

Les civils pris pour cible

HRW a pris contact avec une dizaine de personnes ayant connaissance des attaques, notamment cinq témoins et cinq chefs de communauté, activistes de la société civile et journalistes. Les témoins racontent que les soldats et milices dozos ont exécuté les villageois, les accusant de collaborer avec le JNIM. "Les témoins ont déclaré avoir identifié les soldats à leurs tenues de camouflage, et les Dozos à leurs vêtements traditionnels et aux amulettes qu'ils portaient autour du cou.", mentionne le communiqué.

Dans la région, les jihadistes du JNIM, affilié à Al-Qaïda, sont très actifs. Le groupe impose depuis le mois de septembre des blocus sur plusieurs localités du sud et du centre et attaquent les convois de carburant, affectant durement l'économie malienne et fragilisant la junte au pouvoir à Bamako. "Le siège a coupé l'approvisionnement en carburant de Bamako et a incité la junte militaire à fermer temporairement toutes les écoles et universités du pays.", rappelle Human Rights Watch dans son communiqué.

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