Les États du nord et du centre du pays sont depuis longtemps en proie à de graves troubles sécuritaires, avec des groupes criminels et jihadistes qui mènent attaques, pillages et enlèvements de masse, en particulier dans les zones rurales reculées.
Mais ces derniers jours, les enlèvements ont redoublé, suscitant de vives critiques contre les autorités nigérianes, après le kidnapping de dizaines de personnes en l'espace de quelques jours.Le dernier enlèvement a eu lieu dans les villages d'Angwan-Kawo et de Kuchipa, dans l'État du Niger, a indiqué Wasiu Abiodun, le porte-parole de la police de cet État.
"Le 26 novembre 2025, vers 20 heures, un rapport a indiqué que des hommes armés présumés ont enlevé une dizaine de personnes", a-t-il déclaré.
"Des efforts sont actuellement déployés pour secourir les victimes"
"Des efforts sont actuellement déployés pour secourir les victimes", a poursuivi le porte-parole. Le 22 novembre, dans ce même État, plus de 300 enfants et enseignants de l'école catholique Saint Mary à Papiri ont été enlevés par des hommes armés.
En l'espace de quelques jours, d'autres États du Nigeria ont également été frappés par des kidnappings : 25 lycéennes musulmanes ont été enlevées à Maga dans l'État de Kebbi (nord-ouest), 38 fidèles dans une église à Eruku et dix autres personnes à Ispa dans l'État de Kwara (ouest), ainsi que 13 jeunes filles dans l'État de Borno (nord-est).
Les 25 lycéennes de Maga, les 38 fidèles d'Eruku et 50 élèves de Papiri ont retrouvé la liberté, mais des dizaines de personnes manquent toujours à l'appel. On ignore pour l'heure l'identité des assaillants, jihadistes ou simples
bandits.
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