France : une procédure de destitution du président Emmanuel Macron à l'assemblée nationale

Destitution Macron

Algérie: l'armée réitère son soutien au président, après l'expiration du délai d'intérim

Le chef d'état-major de l'armée en Algérie, Ahmed Gaïd Salah, a réaffirmé mercredi le soutien de l'institution militaire au président Abdelkader Bensalah, dont l'intérim aurait dû s'achever mardi selon la constitution mais qui reste à la tête de l'Etat en l'absence d'élection présidentielle.

"Le dernier message du chef de l&rsquo;Etat" constitue une "approche raisonnable et sens&eacute;e" pour "sortir le pays de sa crise", a dit le g&eacute;n&eacute;ral Ga&iuml;d Salah dans un discours prononc&eacute; lors d'une c&eacute;r&eacute;monie officielle et retranscrit par le minist&egrave;re de la D&eacute;fense.
"Autant que nous encourageons et soutenons son contenu, nous consid&eacute;rons sa d&eacute;marche comme une des &eacute;tapes importantes &agrave; franchir sur la voie de la r&eacute;solution appropri&eacute;e de cette crise", a-t-il ajout&eacute;.
A ce titre, il a r&eacute;it&eacute;r&eacute; le souhait de l'arm&eacute;e de la tenue d'une pr&eacute;sidentielle "dans les plus brefs d&eacute;lais, &agrave; travers l&rsquo;adoption de la voie du dialogue national".
Dans un discours &agrave; la Nation, le 6 juillet, M. Bensalah a propos&eacute; l'&eacute;laboration d'un "dialogue" pour pr&eacute;parer le scrutin pr&eacute;sidentiel dans lequel ni les autorit&eacute;s politiques ni l'arm&eacute;e ne seraient selon lui impliqu&eacute;es.
Cette proposition n'a pas calm&eacute; les manifestants, qui ont de nouveau d&eacute;fil&eacute; le lendemain dans les grandes villes du pays pour un 20e vendredi cons&eacute;cutif, en r&eacute;clamant le d&eacute;part de tous les anciens fid&egrave;les du pr&eacute;sident d&eacute;chu Abdelaziz Bouteflika.
Elle est intervenue trois jours avant la fin suppos&eacute;e de l'int&eacute;rim assur&eacute; par M. Bensalah, au terme des 90 jours &eacute;coul&eacute;s depuis sa d&eacute;signation.
L'ancien pr&eacute;sident du S&eacute;nat a toutefois &eacute;t&eacute; de facto prolong&eacute; &agrave; ce poste, pour une dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e, du fait de l'annulation de la pr&eacute;sidentielle pr&eacute;vue le 4 juillet: aucun candidat n'a &eacute;t&eacute; retenu pour ce scrutin rejet&eacute; par la contestation.
Depuis la d&eacute;mission forc&eacute;e de M. Bouteflika le 2 avril sous la pression de la rue et de l'arm&eacute;e, c'est toutefois le g&eacute;n&eacute;ral Ga&iuml;d Salah qui est devenu l'homme fort du pays.
Dans son discours de mercredi, il a explicitement mis en garde ceux qui cherchent &agrave; faire croire que l'Alg&eacute;rie n'est pas -ou plus- un "Etat civil", en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'un des slogans des manifestants.
Les "slogans mensongers, (...) comme r&eacute;clamer un Etat civil et non militaire", constituent "des id&eacute;es empoisonn&eacute;es (...) dict&eacute;es par des cercles hostiles &agrave; l&rsquo;Alg&eacute;rie et &agrave; ses institutions", a argu&eacute; Ahmed Ga&iuml;d Salah.
"Tous les efforts qu&rsquo;a consentis l&rsquo;institution militaire jusque-l&agrave; sont des efforts qui respectent essentiellement l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t supr&ecirc;me de la patrie", a-t-il ajout&eacute;.
A ce titre, l'arm&eacute;e consid&egrave;re que la prochaine pr&eacute;sidentielle sera "le premier fruit constitutionnel et l&eacute;gal" devant apporter les "solutions" aux "probl&egrave;mes" du pays, a-t-il not&eacute;.

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