Le président américain Donald Trump en tournée au Moyen-Orient

Une visite essentiellement économique

Le président Donald Trump a plusieurs fois vanté le potentiel économique des relations entre les États-Unis et les pays du Golfe, avec lesquels sa famille a par ailleurs des liens d'investissement privés. Le président américain pousse aussi pour une normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël. 
Le président américain rencontrera à Ryad les dirigeants des six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn, Qatar, Koweït et Oman), dont l’influence diplomatique ne cesse de croître, comme en témoigne le rôle de médiation joué par certains d’entre eux dans la guerre en Ukraine ou le conflit à Gaza.

Mon reportage en Arabie saoudite qui s'apprête à recevoir Donald Trump. Le prince héritier s'est résolu à écouter ses sujets, hostiles à un rapprochement avec Israël, voulu par les présidents américain et français. https://t.co/YkR4P4JX0s

— Georges Malbrunot (@Malbrunot) May 9, 2025

Ryad, Doha et Abou Dhabi déploieront tout leur faste pour un dirigeant très sensible à la pompe monarchique, en plus d’annoncer d’énormes contrats et commandes, qui pourraient aller de la défense à l’aviation en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont aussi décidé, avec les autres pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep +), d’augmenter fortement leur offre de pétrole. De quoi mettre Donald Trump, que toute baisse du cours du brut enchante, dans les meilleures dispositions.

Donald Trump promet une « très, très grande annonce »

Cette annonce doit intervenir «jeudi ou vendredi, ou lundi avant notre départ», a ajouté Donald Trump. «Ce sera l'une des annonces les plus importantes faites depuis des années sur un certain sujet, un sujet très important», a encore déclaré, de manière toujours aussi énigmatique, le président américain. Contrairement à sa tournée de mai 2017, le président américain n’ira pas en Israël, une omission qui pour nombre de chercheurs confirme des tensions.