Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, est assassiné par des militants d’extrême droite issus du défilé du Front national (FN), jeté dans la Seine depuis le pont du Carrousel à Paris.
L'accusé principal Mickaël Fréminet, âgé de 19 ans au moment des faits, est condamné le 15 mai 1998 par la Cour d'assises de Paris à huit ans de prison ferme pour meurtre. La cour condamne également Christophe Calame (militant de L'Œuvre française), David Halbin (cuisinier, adhérent au FN) et David Parent à cinq ans de prison dont quatre avec sursis, pour non-assistance à personne en danger.
Le Front National, lui, ( aujourd'hui Rassemblement National ) s’est toujours dédouané de toute responsabilité dans le meurtre de Brahim Bouarram mais pour Michel Wieviorka, sociologue, directeur d'études à l'EHESS, l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, le FN a une responsabilité morale et politique. L’avocat Patrick Baudouin, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’homme revient pour Africa Radio sur les faits et la lutte contre le racisme
#Histoire |
— LDH France (@LDH_Fr) April 28, 2020
Ne pas oublier, pour ne pas effacer
Se souvenir pour prévenir
Se souvenir pour agir
Le devoir de mémoire, 25 ans après, c’est au nom de Brahim Bouarram, et de toutes les victimes de crimes racistes.
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Un rassemblement à l’appel de plusieurs associations, dont la Ligue des Droits de l’Homme, des syndicats et partis de gauche, a lieu jeudi de 10h à 12h au Pont du Carrousel à Paris.
Ecoutez Patrick Baudouin
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