La Cédéao et le Mali, le Burkina et le Niger conviennent de coopérer "contre le terrorisme"

Actus. La communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et les trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) sont convenus de coopérer dans "la lutte contre le terrorisme" et de "sauvegarder les acquis de l'intégration régionale" malgré leur séparation annoncée, selon un communiqué commun jeudi, après leur rencontre à Bamako.

La Cédéao et le Mali, le Burkina et le Niger conviennent de coopérer "contre le terrorisme"
La Cédéao et les pays de l'AES conviennent de coopérer "contre le terrorisme"

Ecoutez le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop

Une préoccupation commune sur le terrorisme

Lors de leurs "premiers échanges directs" jeudi, la Cédéao et l'AES ont exprimé "une préoccupation commune sur la situation sécuritaire et sont convenues de l'urgence de travailler à créer les conditions nécessaires à une coopération efficace dans la lutte contre le terrorisme", indique leur communiqué. 
Cette rencontre a réuni à Bamako le président de la commission de la Cédéao et les ministres des Affaires étrangères de l'AES, "en prélude aux négociations portant sur les questions d'intérêt commun suite au retrait" des trois Etats de l'organisation ouest-africaine. 

L'intérêt supérieur des populations ouest-africaines

Les deux blocs "ont rappelé la volonté des chefs d'Etat de la sous-région de privilégier l'intérêt supérieur des populations ouest-africaines en sauvegardant les acquis de l'intégration sous-régionale, notamment la libre circulation des personnes et des biens, jusqu'à la conclusion de nouveaux accords", dit le communiqué. 
Leurs échanges ont concerné les "aspects politiques, diplomatiques, administratifs, juridiques, sécuritaires et de développement économique et social". Ils se sont accordées pour les "poursuivre, guidées en permanence par les intérêts des populations ouest-africaines".

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui forment l'AES, sont dirigés par militaires qui ont pris le pouvoir par des coups d'Etat entre 2020 et 2023 et ont quitté la Cédéao au début de l'année. Ils l'accusent entre autres de ne 
pas les avoir assez aidé dans la lutte contre les violences jihadistes ou d'être inféodée à la France avec laquelle ils ont des relations glaciales. 
 
 



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