Banque africaine de développement : les élections pour la présidence approchent, qui sont les candidats ?

La Banque africaine de développement (BAD) ouvre ce mardi 27 mai ses assemblées annuelles, les dernières rencontres multilatérales du président, le Nigérian Akinwumi Adesina. L’élection pour sa succession est prévue pour jeudi 29 mai, dans un contexte où l'institution fait face au désengagement financier des États-Unis.

Une institution qui a "transformé paysage économique et social de l'Afrique"

Créée en 1964, la BAD compte 81 pays membres, dont 54 pays africains. Elle fait partie des grandes banques multilatérales de développement. Ses ressources proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, ainsi que des remboursements et revenus des prêts. Les États-Unis, actionnaires de la banque, possèdent 6,35 % des parts.

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L’année dernière, la BAD a accordé plus de 10 milliards de dollars de prêts. La moitié était liée à la résilience climatique et à la transition énergétique.

Plus largement, l’institution a aidé à la construction de nombreux pharaoniques, notamment la plus grande station d'épuration d'Afrique, à Gabal el Asfar en Égypte, a contribué à la réalisation d'un pont entre le Sénégal et la Gambie, à l'extension du port de Lomé au Togo, ou encore à des projets d'assainissement au Lesotho et d'accès à l'électricité au Kenya.

“A Mission, Not a Job!” — during #AfDBAM2025 media breakfast, @AfDB_Group President @akin_adesina reflects on a decade of leadership: https://t.co/xQJciU9e0a

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— African Development Bank Group (@AfDB_Group) May 26, 2025

Qui sont les candidats ?

Après deux mandats (2015-2025), Akinwumi Adesina cède sa place. Cinq candidats sont en lice pour lui succéder :

• La Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ex-vice-présidente de la banque.
• Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
• Le Sénégalais Amadou Hott, ancien ministre et ex-envoyé spécial de la BAD auprès de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.
• Le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien haut responsable de la Banque mondiale. 
• Enfin, le Mauritanien Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

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Pendant ces dix dernières années, la banque s’est fixé cinq priorités : éclairer, nourrir, industrialiser, intégrer et améliorer la qualité de vie.
"La BAD apporte un concours important au financement de nos économies. Depuis sa création, elle a profondément transformé le paysage économique et social de l'Afrique. (...) Il y a un véritable challenge pour la personne qui prendra la suite d’Akinwumi Adesina", a souligné le président ivoirien Alassane Ouattara.

Avec l'AFP.