Ali Bongo Ondimba, ex-président du Gabon, a été entendu mardi 1er juillet au matin à Paris comme partie civile par deux juges d'instruction, dans le cadre d'une plainte qu'il a déposée contre les auteurs du coup d’État militaire du 30 août 2023. Il accuse les nouvelles autorités de "séquestration arbitraire", après avoir été placé en résidence surveillée à Libreville durant plusieurs mois.
L'ancien chef d’État a quitté le Gabon à la mi-mai pour rejoindre l’Angola avec son épouse Sylvia et son fils Noureddin, également plaignants dans cette affaire, aux côtés de ses deux autres fils, Bilal et Jalil. Tous accusent les autorités militaires de "tortures" et de "barbarie", des actes niés par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, auteur du putsch et actuel président du Gabon.
Tortures, séquestration et enquête en cours
Une information judiciaire avait été ouverte dès janvier en France pour "tortures et actes de barbarie, enlèvement et séquestration en bande organisée". D’après une source proche du dossier, "les investigations avancent bien et permettent de trouver des dates, des faits précis et des responsables".
Les avocats de la famille Bongo, François Zimeray, Pierre-Olivier Sur, Catalina de la Sota et Clara Gérard-Rodriguez, ont salué "le travail des juges d'instruction" à Paris. Sylvia Bongo, née en France, et son fils Noureddin, doivent être jugés au Gabon pour détournement de fonds publics. Le général Oligui Nguema avait promis en mars "un procès équitable".
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