"Lundi dernier (le 30 juin), des terroristes ont mené une attaque contre le poste de police de l'université" de Fada N'Gourma, situé en périphérie nord de la ville, dans une région frontalière avec le Niger, a indiqué à l'AFP un habitant, évoquant des "morts et des dégâts matériels". Dans une note officielle consultée par l'AFP, le directeur général de la police, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga, fait état de sept policiers tués dans cette attaque. Selon la même source, une cérémonie d'hommage pour les victimes est prévue jeudi, suivie de leur inhumation à Tanghin Dassouri, une commune rurale située près de Ouagadougou.
Une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
L'attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, affilié à l'organisation jihadiste Al-Qaïda). Selon une source sécuritaire locale, une deuxième attaque a eu lieu le 30 juin, qui a visé une position de l'armée près de Boulsa, dans le centre. Elle affirme qu'un soldat a été tué, et que deux "volontaires pour la défense de la patrie" (VDP, supplétifs civils de l'armée) ont été capturés.
Le GSIM a diffusé une vidéo montrant les deux VDP prisonniers dans une cabane, appelant en langue locale les autorités militaires à "oeuvrer pour (leur) libération". "Trois jours après, les terroristes ont à nouveau attaqué le site de l'université" de Fada N'Gourma, "faisant cette fois des dégâts sur les bâtiments", a affirmé un étudiant de la localité, confirmant également l'attaque du 30 juin.
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