Nour Attaalah, étudiante originaire de Gaza, a quitté la France ce dimanche 3 août pour le Qatar, selon le ministère français des Affaires étrangères. Arrivée le 11 juillet dans le cadre d’une bourse d’État, elle devait intégrer Sciences Po Lille. Mais d’anciennes publications à caractère antisémite sur ses réseaux sociaux, révélées après son arrivée, ont déclenché une vive controverse.
Des propos jugés « inacceptables » par le Quai d’Orsay
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a condamné fermement les contenus relayés par la jeune femme avant son arrivée. « Mme Attaalah ne pouvait demeurer sur le territoire national », a-t-il déclaré. Le ministre a salué la mobilisation des services diplomatiques qui ont permis son départ rapide.
Nour Attaalah a quitté le territoire national. Elle n’y avait pas sa place. Je l’avais dit, nous l’avons fait. Ce départ n’aurait pas été possible sans la mobilisation décisive des agents du Quai d’Orsay, et de ceux qui les ont appuyés : je les en remercie.
— Jean-Noël Barrot (@jnbarrot) August 3, 2025
Une enquête judiciaire et un gel des évacuations depuis Gaza
Une procédure judiciaire a été ouverte pour apologie du terrorisme. Le ministère a également lancé une enquête administrative pour comprendre pourquoi ces propos n’ont pas été détectés lors du processus de sélection. En attendant ses conclusions, tous les programmes d’évacuation de Gaza vers la France ont été gelés.
Des centaines de Gazaouis concernés par de nouvelles vérifications
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, la France a accueilli plusieurs centaines de Gazaouis. Tous les profils déjà entrés sur le territoire feront désormais l’objet d’une « nouvelle vérification », selon le Quai d’Orsay. L’affaire Attaalah, bien que isolée, soulève des questions sur les procédures de contrôle dans un contexte hautement sensible.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.