Lundi 8 septembre, François Bayrou jouera sa survie politique lors d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Dimanche 7 septembre, sur Brut, il a dénoncé une coalition “pour abattre le gouvernement”, composée de partis qu’il juge irréconciliables. Une manière de préparer les esprits à une probable défaite.
Une opposition en embuscade
Les socialistes, par la voix d’Olivier Faure, se disent prêts à prendre leurs responsabilités. Le premier secrétaire du PS a même indiqué qu’il accepterait Matignon si Emmanuel Macron lui en faisait la proposition, rappelant que le président détient le dernier mot.
Le Rassemblement national inflexible
Marine Le Pen a confirmé depuis Hénin-Beaumont que le RN voterait contre la confiance, dénonçant un “piteux chantage” et promettant de s’opposer à tout futur gouvernement qui ignorerait ses électeurs.
Les Républicains divisés
Chez Les Républicains, la fracture est ouverte. Laurent Wauquiez a annoncé que ses députés voteraient en ordre dispersé, environ moitié pour, moitié contre. Le président du parti, Bruno Retailleau, doit trancher en clôture du congrès LR à Port-Marly.
Une fin annoncée ?
Trois ans après sa nomination à Matignon, François Bayrou semble au bord de la sortie. Le vote de lundi pourrait acter la fin d’un gouvernement miné par l’instabilité politique chronique, ouvrant une nouvelle séquence pour Emmanuel Macron et ses opposants.
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