Le verdict attendu vendredi 12 septembre dans le procès de Joseph Kabila a été repoussé. L’ancien président congolais, jugé par contumace pour trahison et complicité avec le M23, devra attendre au moins jusqu’au 19 septembre. La Haute cour militaire de Kinshasa a accepté de rouvrir les débats à la demande de la partie civile, qui réclame une requalification en espionnage.
Kabila jugé par contumace
À 54 ans, Joseph Kabila est poursuivi pour trahison, crimes de guerre et liens supposés avec le mouvement rebelle M23, soutenu par le Rwanda. L’ex-chef de l’État, au pouvoir de 2001 à 2019, vit hors du pays depuis 2023 selon son entourage. Même en cas de condamnation, son arrestation paraît improbable. Le parquet militaire a requis la peine de mort fin août.
Un retour politique inattendu
Après une longue absence, Kabila avait surpris en réapparaissant à Goma début 2025, fief du M23, où il s’était déclaré opposant au régime actuel en appelant à la fin de la “dictature”. Cette posture avait poussé le gouvernement à lever son immunité de sénateur à vie, ouvrant la voie au procès.
Une figure contestée
Perçu par certains comme “un homme de l’Est” en raison de ses origines et de son enfance passée en Tanzanie, Joseph Kabila reste une figure clivante en RDC. Ses adversaires l’accusent de travailler pour une puissance étrangère, tandis que ses soutiens dénoncent un procès politique. La prochaine audience est prévue le 19 septembre.
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