Football. Des Bleus sans éclat face à l'Islande : mais faut-il vraiment s'inquiéter ?

Actus. La trêve d’octobre n’a pas totalement rassuré, mais elle n’a rien d’inquiétant non plus. En cinq jours, l’équipe de France a battu l’Azerbaïdjan (3-0, le 10 octobre au Parc des Princes) avant d’être accrochée par l’Islande (2-2, lundi 13 octobre au Laugardalsvöllur de Reykjavik). Deux résultats contrastés, mais un même constat : les Bleus restent solides, même en période d’expérimentation.

Publié le 14/10/2025 à 15h20 - Par Sourakata Kebe

Football. Des Bleus sans éclat face à l'Islande : mais faut-il vraiment s'inquiéter ? — Eloignés de leur stade de France, les Bleus n'ont pas convaincu lundi 13 octobre en Islande. - Wikimedia Commons

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Face à l’Azerbaïdjan, vendredi 10 octobre, les hommes de Didier Deschamps ont déroulé sans briller. Le 3-0 est logique, construit sur la maîtrise et la patience. Kylian Mbappé, encore décisif, a ouvert le score avant de sortir sur blessure à la cheville. Son remplaçant, Florian Thauvin, a marqué peu après son entrée, confirmant que le collectif sait répondre même quand les plans changent. Une victoire nette, mais aussi un rappel : quand Kylian Mbappé est sur le terrain, tout paraît plus simple.

Des Bleus déplumés

Trois jours plus tard, sans son capitaine, la France a mené deux fois avant de se faire rejoindre par l’Islande (2-2). Jean-Philippe Mateta a ouvert son compteur en sélection, Christopher Nkunku a doublé la mise, mais les Bleus ont craqué en fin de match. L’équipe, largement remaniée, a manqué de maîtrise dans les dernières minutes. Des joueurs comme Kingsley Coman, Eduardo Camavinga ou Hugo Ekitiké n’ont pas saisi leur chance de bousculer la hiérarchie, laissant Didier Deschamps avec plus de doutes que de certitudes sur la profondeur de banc.

Pas d'inquiétude

Difficile d’y voir un signal d'alarme. Le sélectionneur a toujours utilisé les trêves d’automne pour tester, ajuster et ménager ses cadres. À ce stade, Didier Deschamps semble plus concentré sur la cohésion et la polyvalence que sur les résultats immédiats. Les fondations restent solides : Mike Maignan, Dayot Upamecano, Aurélien Tchouaméni, Adrien Rabiot et surtout Kylian Mbappé forment une ossature qui connaît la gagne et sait répondre dans les grands rendez-vous.

Avec quatre points sur six et la première place du groupe de qualification, la France conserve le contrôle total de son destin. Ce nul en Islande, plus qu’un signal d’alarme, est un simple rappel : l’équipe doit rester exigeante, même sans ses stars. Car sur le plan du talent, de l’expérience et de la mentalité, les Bleus font toujours partie du cercle très restreint des favoris pour la Coupe du monde 2026.