Dix-sept Sud-Africains pris au piège du conflit
Le gouvernement sud-africain a confirmé avoir reçu des appels de détresse de 17 citoyens, âgés de 20 à 39 ans, bloqués dans la région du Donbass, théâtre d’intenses affrontements entre les forces russes et ukrainiennes depuis l’invasion de 2022. Selon un communiqué de la présidence, ces hommes auraient été « appâtés par des contrats de travail lucratifs » pour rejoindre des forces mercenaires opérant dans le conflit. Le texte ne précise pas dans quel camp — russe ou ukrainien — ils combattaient.
Le Donbass, vaste région industrielle de l’est de l’Ukraine, reste au cœur de la guerre et a été en grande partie détruit par les combats. Les mercenaires étrangers, venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, y jouent un rôle croissant, souvent engagés par des sociétés militaires privées.
Pretoria ouvre une enquête sur le mercenariat
Face à cette situation, le président Cyril Ramaphosa a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le recrutement de citoyens sud-africains par des organisations militaires étrangères.
La loi sud-africaine sur le mercenariat interdit à tout citoyen de rejoindre une armée étrangère sans autorisation officielle. Les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales et à des peines de prison.
Le gouvernement a assuré qu’il « travaillait à évaluer les conditions de sécurité » pour un éventuel rapatriement des ressortissants bloqués dans la zone de guerre.
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