Le Nigéria, le Soudan du Sud et Djibouti ont rejoint samedi 15 novembre lors de la COP30 un groupe de pays qui porte le projet d’une taxe sur l’aviation de luxe. Formé en juin, elle était initialement composée de huit pays : la France, le Kenya, le Bénin, Sierra Leone, Barbade et Antigua-et-Barbuda. Maintenant composée de onze pays après l’arrivée de ses trois nouveaux membres, elle a également gagné trois nouveaux membres observateurs lors de la COP30 : le Brésil, Fidji et le Vanuatu.
Libérer des fonds pour l’environnement
Le projet de cette coalition serait d’instaurer une taxe sur les classes affaires et première ainsi que sur les jets privés. L’objectif est de dégager de l’argent pour l’investir dans le développement et la protection du climat. Les pays qui ont déjà mis en place une taxe, comme la France, viseraient pour leur part un niveau plus élevé de taxation et plus de progressivité. Le gouvernement français a récemment déclaré qu'il n'envisageait pas de le faire dans l’immédiat. "On essaie d'embarquer le maximum de pays là-dessus", dit-on à la COP30 de Belem de source française.
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