Des fortunes qui pourraient éradiquer la pauvreté
Selon Oxfam, les milliardaires des 19 pays membres du G20, plus l’Union européenne et l’Union africaine, ont vu leur fortune atteindre 15.600 milliards de dollars en 2025. L’ONG souligne que l’augmentation annuelle de 2.200 milliards de dollars aurait été suffisante pour sortir de la pauvreté les 3,8 milliards de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, dont le coût annuel est estimé à 1.650 milliards de dollars.
Pour Oxfam, cette concentration de richesse reflète des inégalités “béantes” qu’il est urgent de réduire, en particulier dans les pays en développement confrontés au poids de la dette et aux politiques fiscales défavorables.
PRESS RELEASE: G20 billionaires’ fortunes rise by $2.2TN in just one year, more than enough to lift everyone above the global poverty line.
— Oxfam International Media Team (@newsfromoxfam) November 19, 2025
South Africa puts a stern test to G20 leaders to confront the scourge of global inequality.
👉 https://t.co/kHkr0NP0hw#G20SouthAfrica pic.twitter.com/p4uTCNNoWL
Un sommet africain pour mettre les inégalités à l’agenda
Le sommet du G20 se tient cette année à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour la première fois sur le continent. Le pays hôte souhaite que la réunion permette de faire avancer les questions des pays africains et du Sud global avant le retour de la présidence du G20 aux États-Unis en 2026.
Dans ce cadre, l’Afrique du Sud a proposé la création d’un panel international sur les inégalités, calqué sur le modèle du Giec pour le climat. Selon Amitabh Behar, directeur exécutif d’Oxfam, ce dispositif serait “un pas énorme dans la lutte contre l’urgence des inégalités”.
02 DAYS TO GO | South Africa’s approach to its G20 presidency is inspired by the spirit of UBUNTU, ensuring inclusivity and leaving no one behind.
— G20 South Africa (@g20org) November 20, 2025
The G20 Social Summit 2025 is a pivotal platform to ensure civil society’s voice shapes global policies.#G20SouthAfrica 🇿🇦… pic.twitter.com/2XwyoUeyVw
Appel à une fiscalité plus équitable et critiques envers les États-Unis
Oxfam en appelle également à une fiscalité plus juste pour les plus riches afin de financer la lutte contre la pauvreté et le dérèglement climatique. L’ONG critique en particulier la position des États-Unis, absents du sommet de Johannesburg, qu’elle accuse de défendre des “politiques destructrices” : droits de douane élevés, allégements fiscaux régressifs et coupes budgétaires aggravant les inégalités entre riches et pauvres.
Avec 85 % du PIB mondial et deux tiers de la population mondiale représentés, le G20 pourrait, selon Oxfam, jouer un rôle décisif dans la réduction des écarts de richesse et la promotion d’un développement plus équitable pour le Sud global.
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