Au Nigéria, le gouvernement a annoncé lundi 1er décembre avoir accordé l’asile à Fernando Dias, opposant politique en Guinée-Bissau, qui avait revendiqué la victoire à l’élection présidentielle du dimanche 23 novembre.
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Une action "dans l’intérêt de la désescalade"
Le porte-parole du ministère nigérian des Affaires étrangères Alkasim Abdulkadir a déclaré que la décision du Nigéria avait été prise "dans l'intérêt plus large de la désescalade". "Le Nigeria a exercé son pouvoir discrétionnaire pour empêcher la poursuite de l'aggravation des tensions et pour promouvoir la cohésion sociale en Guinée-Bissau et dans la sous-région ouest-africaine", a-t-il ajouté. L’opposant guinéen avait accusé le président sortant d’avoir lui-même organisé le putsch qui a porté les militaires au pouvoir et interrompu le processus électoral, la veille de l'annonce prévue des résultats. Il a raconté s’être enfui mercredi 26 novembre, jour du putsch, quand des hommes armés sont arrivés à son siège de campagne à Bissau pour l'arrêter et a assuré être "en sécurité" et se cacher dans le pays.
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La décision du gouvernement nigérian n'est "guidée que par les seuls impératifs de la paix, de la sécurité des personnes et de la stabilité régionale", conformément au "rôle historique du Nigeria comme force de stabilisation en Afrique de l'Ouest", selon Alkasim Abdulkadir.
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