Depuis lundi, les signataires de l'accord de paix centrafricain sont à Addis Abeba, où l'UA a convoqué une réunion de suivi.L'organisation tente de sauver l'accord de paix, mis à mal après l'annonce début mars d'un nouveau gouvernement jugé insuffisamment "inclusif" par les groupes armés. "La délégation du gouvernement centrafricain et les représentants des 14 groupes (sont) en séance plénière mercredi", a écrit l'UA sur Twitter."Les concessions sont difficiles, douloureuses, mais elles sont le prix de la paix", a déclaré lors de cette session le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, selon un tweet publié mercredi par la Minusca (Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique)."La paix définitive en RCA est à portée de votre main. Tout dépend de votre volonté", a ajouté M. Faki Mahamat. Mardi, la Minusca avait déclaré dans un tweet "que des progrès importants" avaient "été notés" et que les négociations se poursuivaient. Alors que lundi, onze groupes armés sur les quatorze présents, avaient exigé dans un communiqué commun la démission du Premier ministre Firmin Ngrebada et demandé de traiter directement avec le président de la République, Faustin-Archange Touadéra.Cet accord de paix, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise.Aucun des précédents accords n'a abouti à un retour de la stabilité, pas plus que la présence de la Minusca, déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses habitants ont dû fuir leurs domiciles.
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