"Il n'y a plus d'objection à répondre à nos demandes (de rejoindre la CPI) et nous devrions la rejoindre immédiatement", a indiqué M. Mahdi à des journalistes.
Pour rejoindre ce tribunal chargé de juger les pires violations du droit humanitaire dans le monde et basé à la Haye, le Soudan doit ratifier son traité fondateur, le Statut de Rome en devenant ainsi un "Etat partie".
Le Soudan est gouverné par un Conseil militaire de transition depuis qu'Omar el-Béchir a été destitué et arrêté par l'armée le 11 avril sous la pression d'un vaste mouvement de contestation né en décembre.
Pour le chef de l'opposition, "ce qui s'est passé au Soudan n'est pas un coup d'Etat" mais une situation dans laquelle les forces armées "ont pris le parti des revendications populaires".
Les manifestants, qui sont rassemblés depuis le 6 avril devant le QG de l'armée, ont décidé de maintenir leur sit-in même après le départ de M. Béchir afin d'obtenir le transfert du pouvoir à une autorité civile, ce que les militaires ont pour l'instant refusé de faire.
Les protestataires réclament aussi le jugement de M. Béchir et des principaux responsables de son régime.
La CPI a lancé des mandats d'arrêt contre l'ex-président soudanais pour qu'il réponde d'accusations de génocide, crimes de guerre et contre l'humanité lors du conflit au Darfour, une région occidentale du Soudan.
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