Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères, a jugé "important que toutes les parties soudanaises exercent la retenue et retournent à la table des négociations avec l'objectif de réaliser les aspirations du peuple soudanais". Le bras de fer entre les généraux au pouvoir au Soudan, pays voisin de l'Egypte, et la contestation a pris une tournure violente lundi. Un comité de médecins, proche du mouvement de contestation, a fait état de 13 morts dans la dispersion d'un sit-in de protestation à Khartoum.Les relations entre les deux camps se sont tendues à la suite de l'échec le 20 mai des négociations, suivies des mises en garde du Conseil militaire qui dirige le pays depuis le 11 avril, date de la destitution sous la pression populaire du président Omar el-Béchir.Ces violences interviennent peu après une visite du chef du Conseil militaire au pouvoir, Abdel Fattah al-Burhane, en Egypte, aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite, qui lui ont affiché leur soutien.Forts d'importants soutiens dans la région, les généraux soudanais ont refusé de laisser les rênes du pouvoir aux civils comme le demande la contestation.
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