"La juge de la Haute Cour Amy Tsanga a ordonné la mise en liberté des deux dirigeants de la société civile Rita Nyamupinga et Stabile Dhewa, qui ont été accusés de vouloir renverser un gouvernement constitutionnel", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'association des Avocats du Zimbabwe pour les droits de l'homme (ZLHR), Kumbirai Mafunda.Ces militants faisaient partie d'un groupe de sept personnes interpellées fin mai au retour d'un voyage aux Maldives. La police les soupçonne d'y avoir participé à une réunion visant à renverser le président Emmerson Mnangagwa.Leurs cinq coaccusés avaient eux été libérés sous caution vendredi."Nous accueillons avec satisfaction la décision de la Cour", a salué Kumbirai Mafunda. "Ils n'auraient initialement pas dû être emprisonnés", a-t-il ajouté, précisant que la caution avait été fixée à 1.000 dollars (888 euros) par personne.Le Zimbabwe est dirigé depuis fin 2017 par Emmerson Mnangagwa. Il a succédé à Robert Mugabe, qui a régné d'une main de fer sur le pays pendant trente-sept ans.Le régime Mnangagwa a violemment réprimé en janvier des manifestations contre une forte hausse des prix du carburant. Au moins 17 personnes y avaient été tuées.Les autorités avaient accusé le principal parti d'opposition, le Mouvement pour un changement démocratique (MDC), et des ONG d'avoir organisé ces manifestations.
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