"On s'aperçoit que c'est un tournoi à rebondissements et à surprises", a-t-il lâché après le huitième de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) victorieux contre le Ghana (1-1 a.p., 5-4 aux t.a.b.) lundi.Il est très bien placé pour le savoir.
Malgré une bonne préparation, les Aigles de Carthage sont sortis de leur poule de justesse, après un troisième match nul contre la modeste Mauritanie (0-0) qui leur a jeté à la figure leurs carences offensives.Leurs mauvaises performances ont conduit au limogeage par la Fédération du préparateur mental David Le Goff, proche du coach.
Face aux Black Stars, le choix de faire entrer Rami Bedioui à la 90e s'est soldé par un but contre son camp du défenseur une minute plus tard.Il provoque ensuite la colère de son gardien, Mouez Hassen, en le remplaçant juste avant la séance de tirs au but par Farouk Ben Mustapha, une décision osée.
"C'est un pari et on ne savait pas s'il allait être réussi", a expliqué le technicien français.Le portier d'Al-Shabab a arrêté une tentative ghanéenne, et ça a suffi pour laisser les Tunisiens et leur coach, nommé en décembre, dans les clous de leur mission: retrouver le dernier carré qu'ils n'ont plus vu depuis 2004, l'année de leur unique sacre.
-"Sérénité"-
La victoire en 8es est "une prise de conscience par rapport aux prestations qu'on fournissait, qui n'étaient évidemment pas satisfaisantes.Nous avons travaillé pour que l'équipe retrouve un niveau plus conforme de ce qu'elle est capable de réaliser", a expliqué Giresse.
Paradoxalement, alors qu'elle a beaucoup patiné depuis le début, la Tunisie semble très bien placée pour atteindre son objectif, face à la surprise Madagascar qu'elle domine sur le papier.
Et Giresse pourrait tenir une revanche personnelle: l'ancien milieu de Bordeaux reste sur deux CAN ratées, en 2015 avec la Côte d'Ivoire, et en 2017 avec le Mali, au cours desquelles il n'a gagné aucun match.Il ne s'est plus imposé dans la compétition depuis...2012!
"C'est quelqu'un de très abordable, qui discute beaucoup.Il fonctionne beaucoup avec l'affectif des joueurs.Il va nous apporter son expérience du très haut niveau, mais aussi du calme dans les moments importants.On avait de la sérénité de temps en temps, mais on en a besoin d'un peu plus", déclarait à l'AFP le milieu offensif Naïm Sliti avant le tournoi.
Garder son sang froid quand tout semble perdu, pour finalement passer dans un trou de souris...Pour le moment, la Tunisie tient bon.Et au prochain rebondissement?
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