La saison compliquée d'Ons Jabeur

TOGO : Changement de constitution

Guinée : Amadou Oury Bah, nommé Premier Ministre

Cedeao : Levée de sanctions contre la Guinée et le Mali

OIF : Louise Mushikiwabo en visite à Conakry

Moh Kouyaté : "On ne peut pas exister sans l'autre"

Incendie du dépôt de carburant à Conakry : " Il y a une pénurie de carburant actuellement en Guinée " selon Alseny Thiam 

Guinée: la junte mène une purge dans les services de sécurité et de prison

Un troisième mort en deux jours, heurts et scènes de saccage en Guinée

Les violences politiques ont fait un nouveau mort mardi en Guinée, en proie à une intensification de la contestation contre le projet de troisième mandat attribué au président Alpha Condé, a-t-on appris de sources gouvernementale et hospitalière.

La victime, identifi&eacute;e comme Souleymane Barry par le minist&egrave;re de la S&eacute;curit&eacute;, est au moins le troisi&egrave;me civil tu&eacute; par balle depuis lundi.Au total, au moins 23 civils et un gendarme ont trouv&eacute; la mort depuis mi-octobre et le d&eacute;but d'une protestation &agrave; plusieurs reprises durement r&eacute;prim&eacute;e par les services de s&eacute;curit&eacute;.
Le mouvement est mont&eacute; d'un cran lundi avec le lancement par l'opposition d'une mobilisation "massive" et "illimit&eacute;e".Le pays, coutumier des protestations et des r&eacute;pressions brutales, est depuis le th&eacute;&acirc;tre dans plusieurs villes de heurts entre protestataires et forces de s&eacute;curit&eacute;, de saccages de locaux de la police ou de la gendarmerie ou d'attaques contre des b&acirc;timents officiels, ont rapport&eacute; les autorit&eacute;s, des t&eacute;moins et les m&eacute;dias.
A Lab&eacute; (nord), les manifestants ont attaqu&eacute; mardi la pr&eacute;fecture, le cantonnement de forces de s&eacute;curit&eacute;, le si&egrave;ge d'une commission &eacute;lectorale et celui du parti pr&eacute;sidentiel, a indiqu&eacute; le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;.Un responsable de l'h&ocirc;pital a indiqu&eacute; que l'&eacute;tablissement avait "enregistr&eacute; un cas de mort par balle et 3 bless&eacute;s, &eacute;galement par balles".Le minist&egrave;re a confirm&eacute; un d&eacute;c&egrave;s et promis une enqu&ecirc;te.
La gendarmerie et le commissariat de police de Pita, &agrave; 200 km de Conakry, ont &eacute;t&eacute; attaqu&eacute;s &agrave; coups de pierres, saccag&eacute;s et incendi&eacute;s, a dit le minist&egrave;re.
Au nombre de plusieurs centaines, les manifestants "en ont profit&eacute; pour d&eacute;rober des armes et des vivres, dont des sacs de riz", a dit &agrave; l'AFP un t&eacute;moin ayant requis l'anonymat.
A Lelouma (nord), "un policier a &eacute;t&eacute; bless&eacute; par balle" et deux responsables de la police et de la gendarmerie "bless&eacute;s par des jets de pierres", selon le minist&egrave;re.
Dans la capitale Conakry, des heurts ont &agrave; nouveau oppos&eacute; manifestants et forces de l'ordre, a rapport&eacute; un correspondant de l'AFP.Mais l'activit&eacute; qui avait pratiquement cess&eacute; lundi dans les &eacute;coles, les banques et les stations essence a repris timidement, a-t-il dit.
Depuis mi-octobre, un collectif de partis d'opposition, de syndicats et de membres de la soci&eacute;t&eacute; civile a fait descendre dans la rue &agrave; plusieurs reprises des dizaines ou des centaines de milliers de Guin&eacute;ens.Il r&eacute;clame que le pr&eacute;sident Cond&eacute;, &eacute;lu en 2010 et r&eacute;&eacute;lu en 2015, renonce au projet qu'elle lui pr&ecirc;te de se repr&eacute;senter fin 2020 alors que la Constitution limite &agrave; deux le nombre de mandats pr&eacute;sidentiels.
M. Cond&eacute;, 81 ans, se garde depuis des mois de se prononcer clairement.Mais l'opposition a &eacute;t&eacute; confort&eacute;e dans ses craintes en d&eacute;cembre quand M. Cond&eacute; a dit qu'il comptait soumettre aux Guin&eacute;ens un projet de nouvelle Constitution.
Le front anti-Cond&eacute; proclame le caract&egrave;re pacifique de la mobilisation.Les d&eacute;fenseurs des droits humains d&eacute;noncent l'usage excessif de la force par les services de s&eacute;curit&eacute;, des arrestations arbitraires et l'impunit&eacute; des policiers et des gendarmes.
Le gouvernement se pose en garant de l'ordre public et de l'activit&eacute; &eacute;conomique et met en cause des fauteurs de troubles.Il a d&eacute;nonc&eacute; mardi soir dans un communiqu&eacute; "ces actes de violence gratuite, d&rsquo;incivisme, de vandalisme" et exprim&eacute; "son engagement et sa d&eacute;termination &agrave; pr&eacute;server l&rsquo;ordre public sur toute l&rsquo;&eacute;tendue du territoire".

Un troisième mort en deux jours, heurts et scènes de saccage en Guinée

Les violences politiques ont fait un nouveau mort mardi en Guinée, en proie à une intensification de la contestation contre le projet de troisième mandat attribué au président Alpha Condé, a-t-on appris de sources gouvernementale et hospitalière.

Podcast

La saison compliquée d'Ons Jabeur

TOGO : Changement de constitution

A lire aussi

Guinée : Amadou Oury Bah, nommé Premier Ministre

Cedeao : Levée de sanctions contre la Guinée et le Mali

OIF : Louise Mushikiwabo en visite à Conakry

Moh Kouyaté : "On ne peut pas exister sans l'autre"

Incendie du dépôt de carburant à Conakry : " Il y a une pénurie de...

Guinée: la junte mène une purge dans les services de sécurité et de...