Fin 2013, Laurent Larcher débarque à Bangui pour couvrir la guerre en Centrafrique aux premiers jours de l’intervention française, l’opération Sangaris.
Il était accompagné d’une jeune photographe, Camille Lepage. Spécialiste de l’Afrique, grand reporter à La Croix, Laurent Larcher a été confronté à de nombreuses reprises à des situations de violence extrême, comme le lynchage et le démembrement orgiaque d’un homme, dans une rue de Bangui, pendant l’opération « Sangaris ». La scène, effroyable, ouvre son livre. Selon Laurent Larcher, ceux qui ont commis ce lynchage : "C’étaient des femmes et des hommes de la rue, des gens comme vous et moi, et pas des milices, ou une armée.'' Ce basculement de la violence chez des gens ordinaires marque profondément le journaliste. "On n'en sort pas indemne", déclare Laurent Larcher.
Dans un récit très personnel et poignant, Laurent Larcher réfléchit sur le journalisme en zone de guerre et sur la violence de masse : "La guerre est contagieuse. Elle surgit de moi, elle m’échappe, me domine",écrit le journaliste. Dans le livre, Laurent Larcher évoque la mort de sa collègue photographe, Camille Lepage, tuée le 12 mai 2014 en Centrafrique, lors d'un reportage à la frontière camerounaise. "Camille Lepage a été victime d’avoir voulu témoigner de cette violence de trop près. Rien n'est plus facile que de tuer un journaliste dans une zone de guerre", alerte le grand reporter.
#ÀParaître
— Bayard Editions (@Bayard_Editions) January 6, 2025
Comment faire l’expérience de la violence extrême sans en être soi-même changé ? Reporter de guerre, @LaurentLarcher livre un récit incandescent en même temps qu’une profonde réflexion sur les violences de masse.
En librairie le 5 février. pic.twitter.com/XYdHCzwbqF
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