33 personnes ont été tuées au cours de ces dernières 24 heures dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne. Le nombre de Palestiniens morts depuis le début du conflit, en octobre 2023, s'élève à 44 282, selon le dernier communiqué du ministère publié ce mercredi 27 novembre.
Israël concentré sur l'Iran
Les bombardements dans le sud du Liban, quant à eux, se sont arrêtés à 4 heures du matin, heure locale, après la mise en vigueur du cessez-le-feu entre le Hezbollah libanais et Israël. Annoncée la veille par le Premier ministre israélien Benyamin Netayahou sur une chaîne de télévision locale, cette trêve permet à l'armée israélienne “de se concentrer sur la menace iranienne” commune, selon Benjamin Netanyahou, à tous les fronts : Gaza, la Cisjordanie, ou encore la Syrie.
Le chef du gouvernement, visé par un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité émis par la Cour pénale internationale, voit dans cet accord un moyen d’“achever” sa "mission". Elle consiste principalement à anéantir le Hamas et à libérer les otages détenus à Gaza.
Cet accord permet aux troupes israéliennes de se “rafraîchir” et de “réapprovisionner” en armes et en équipements. Il contribue, selon Benjamin Netanyahou, à l’isolement “du Hamas”.
"Un accord sérieux" entre Israël et le Hamas ?
Le groupe armé terroriste palestinien salue cet arrêt des combats. Un responsable du Hamas s’est dit prêt, ce mercredi 27 novembre, à conclure un accord de cessez-le-feu avec Israël. Les médiateurs en Égypte, au Qatar et en Turquie ont été informés que le groupe palestinien souhaite mener un “accord sérieux pour échanger des prisonniers”, a déclaré ce responsable à l’AFP. Il accuse toutefois Israël de faire barrage à l’accord.
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