À moins de six mois de l'élection présidentielle au Cameroun, prévue en octobre, Maurice Kamto a tenu samedi 31 mai un meeting très suivi, place de la République à Paris. Devant plusieurs milliers de membres de la diaspora - 10 000 selon les organisateurs - le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est présenté comme "le messager de l’unité" et l’alternative pacifique à 43 ans de pouvoir de Paul Biya.
L’ancien candidat de 2018, dont il avait contesté les résultats, a promis une "alternance par les urnes" et défendu le droit à la double nationalité pour les Camerounais de la diaspora. "Rien n’arrivera à M. Biya et sa famille", a-t-il assuré. "Je n’ai pas le temps pour la haine. J’ai le temps pour bâtir le Cameroun avec vous."
Maurice Kamto avait été candidat à l'élection présidentielle de 2018, dont il avait contesté les résultats. Il avait ensuite été emprisonné pendant neuf mois.
Une candidature contestée ?
Le MRC, qui avait boycotté les législatives de 2020, ne dispose pas d’élus, une condition théoriquement nécessaire pour présenter un candidat. Mais Maurice Kamto affirme qu’il n’y a "aucun obstacle juridique" à sa candidature. "C’est une manœuvre politicienne du régime", dénonce Guy Tassé, avocat et cadre du MRC-France, accusant le pouvoir de craindre "le candidat du changement".
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