Un peu plus de 6 millions de Burundais sont appelés aux urnes ce 5 juin
Ils doivent se présenter dans plus de 14 000 bureaux de vote pour élire leurs députés et leurs conseillers communaux. Il s’agit des premières élections législatives depuis 2020, date à laquelle le président Evariste Ndayshimiye a pris ses fonctions. Aujourd'hui, les Burundais en âge de voter vont devoir choisir entre des candidats issus du parti Cndd-FDD, au pouvoir depuis 20 ans, et des petits partis. Également, quelques candidats indépendants, en l'absence du principal opposant, Agathon Rwasa, et de ses soutiens, empêchés de se présenter aux élections par des manœuvres orchestrées par le pouvoir, selon eux, ce que le gouvernement nie.
A lire aussi : Burundi. Le président de l'Assemblée nationale appelle à "faire tomber" l'envoyé de l'ONU pour les droits de l'homme
L’opposition accuse le CNDD-FDD
Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, est accusé d'entraver son principal adversaire, le Conseil national pour la liberté (CNL), arrivé en deuxième position lors des dernières élections en 2020 qu'il avait qualifiées de "mascarade". L'Eglise catholique avait elle-même fait état de "beaucoup d'irrégularités" lors de ce scrutin.
Evariste Ndayishimiye a pris les rênes du Burundi après le décès du président Pierre Nkurunziza qui avait tenu le pays d'une main de fer durant 15 ans. Depuis son accession au pouvoir en juin 2020, il oscille entre signes d'ouverture du régime, qui reste sous l'emprise de puissants généraux, et ferme contrôle du pouvoir, marqué par des atteintes aux droits humains dénoncées par des ONG et l'ONU.
A lire aussi : Burundi. Un journaliste tabassé par des étudiants, huit médias privés montent au créneau
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.