Centrafrique: des lycéens tués dans un accident électrique pendant le baccalauréat

Actus. Plusieurs élèves ont été tués et des dizaines d'autres blessés mercredi 25 juin dans l'explosion du transformateur électrique de leur lycée à Bangui, en pleine épreuve du baccalauréat, a indiqué mercredi soir le gouvernement dans un communiqué.

Publié le 26/06/2025 à 08h55, mis à jour le 26/06/2025 à 11h15 - Par La Rédaction Africa Radio avec AFP

Centrafrique: des lycéens tués dans un accident électrique pendant le baccalauréat — Le lycée Barthélemy Boganda à Bangui, lieu ou s'est déroulé le drame - Wikimedia commons

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Le transformateur électrique d'un lycée de Bangui, la capitale de la Centrafrique, a explosé mercredi 25 juin alors même que les élèves étaient en pleine épreuve du baccalauréat. Plusieurs élèves ont été tués et des dizaines d'autres blessés. "Cet incident a déclenché un mouvement de panique et provoqué plusieurs blessés graves, occasionnant malheureusement quelques cas de pertes en vies humaines", a déclaré Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas, le ministre de l'Education. Aucun bilan plus précis n'était disponible mercredi soir. "Les surveillants ont commencé à fuir les premiers. Nous avons alors également fui pour nous sauver. C'est ainsi que nous avons sauté du premier étage" a raconté à l'AFP Michael Jordy Yerima, 20 ans, hospitalisé pour une fracture du pied.

#Centrafrique

Une #explosion électrique dans le lycée #Boganda à #Bangui en pleine épreuve du #Bac a fait des morts et des dizaines de blessés. Panique, évacuations chaotiques et hôpitaux débordés. Parents en panique, bousculant les secours pour retrouver leurs enfants. pic.twitter.com/W5uhujEmDA
— Annela Niamolo (@AnnelaNiamolo) June 25, 2025

Les élèves planchaient sur les épreuves du baccalauréat

Au moment de l'explosion, vers 13H00, un peu plus de 5.300 élèves planchaient sur les épreuves de la deuxième journée du baccalauréat. Un important dispositif de sécurité, composé de casques bleus de la Minusca, de policiers et de gendarmes a été positionné autour de l'établissement scolaire et des hôpitaux. "L'hôpital a été envahi par la population au point de faire obstruction aux soigneurs et aux ambulances" a indiqué une source au ministère de la Santé.

Les trois hôpitaux de la ville ont accueilli les nombreux blessés, transportés en ambulance, dans les bennes de pick-ups, sur des motos-taxis et parfois même à bout de bras. Le ministre de l'Education a assuré que "des mesures seront prises rapidement afin d'élucider les circonstances de cet incident".