Ce samedi 30 août est déclaré jour férié, chômé et payé au Gabon. Le pays célèbre la deuxième édition de la « fête nationale de la libération », instaurée pour commémorer le coup d’État militaire du 30 août 2023. Ce jour-là, le général Brice Oligui Nguema et ses hommes ont mis fin à plus d’un demi-siècle de pouvoir exercé par la famille Bongo, au lendemain de l’annonce de la réélection contestée d’Ali Bongo.
Une parade militaire à Tchibanga
Pour célébrer "la fête de la libération", le président de la république, Brice Oligui Nguema, a choisi la ville de Tchibanga, dans le sud du pays, pour présider une grande parade militaire. Ce déplacement hors de Libreville vise à donner une dimension nationale à la commémoration et à associer les provinces à ce nouveau récit politique.
Une célébration symbolique
Depuis 2023, les autorités gabonaises présentent le 30 août comme un tournant historique, synonyme de libération pour une partie de la population. Pour les militaires au pouvoir, cette fête illustre la rupture avec 56 ans de gouvernance des Bongo père et fils, et s’inscrit dans la volonté de bâtir un « nouveau Gabon ».
Des interrogations persistantes
Mais si la fête de la libération est célébrée par les partisans du régime de transition, elle suscite aussi des interrogations. Deux ans après le putsch, de nombreux Gabonais attendent toujours des avancées concrètes sur la réforme des institutions et le calendrier électoral. Le pays, en période de transition, reste observé de près par la communauté internationale.
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