En ouvrant l’édition 2025 du Forum africain des systèmes alimentaires (AFSF) à Diamniadio, près de Dakar, le chef de l’État a rappelé que seules 64 % des terres cultivables du continent sont effectivement exploitées. « L’Afrique dispose de la main-d’œuvre nécessaire pour se nourrir elle-même et même nourrir le monde. Pourtant, nous continuons à importer des produits agricoles », a-t-il déploré.
Selon lui, le désintérêt des jeunes pour l’agriculture, jugée peu rentable, figure parmi les causes majeures de ces contre-performances. Il a plaidé pour des mécanismes de financement innovants en faveur des exploitants, en insistant sur le rôle des banques. « La terre peut servir de garantie. Les institutions financières doivent avoir le courage de prendre ce risque », a affirmé Bassirou Diomaye Faye.
Le président sénégalais a également annoncé que son gouvernement prépare un projet de loi destiné à renforcer la propriété foncière des agriculteurs, afin de leur faciliter l’accès aux financements.
L’édition 2025 du Forum africain des systèmes alimentaires est consacrée à l’innovation et à la transformation des systèmes agroalimentaires sur le continent.
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