ArcelorMittal a annoncé mardi 2 septembre la fermeture de ses activités d'acier long en Afrique du Sud, ce qui pourrait entraîner la suppression de 4 000 emplois selon le syndicat Solidarity. Ce dernier met en garde contre "un bain de sang en matière de licenciements qui pourrait toucher de nombreuses industries".
L’acier devrait faire partie des domaines impactés par les droits de douane américains de 30% imposés aux exportations sud-africaines. "Si de grandes entreprises ne parviennent plus à garder la tête hors de l'eau, le gouvernement doit se rendre compte que le pays est au bord d'une catastrophe industrielle" affirme Willie Venter, secrétaire général adjoint du syndicat Solidarity. Le taux de chômage en Afrique du Sud est supérieur à 30%, un des principaux freins à une économie déjà en difficulté.
Une décision en dernier recours
Le géant de la sidérurgie a expliqué avoir tenté d’éviter cette fermeture pendant plusieurs années. Cependant, la situation économique du pays est fragilisée par une multitude de facteurs : marché en difficulté, système ferroviaire défaillant et coupures d'électricité à répétition. Des discussions avaient été engagées avec le gouvernement et d'autres parties prenantes pour trouver une solution avant la date butoir du 30 septembre, sans succès.
Le sidérurgiste affirme que l'activité de l'acier plat d'AMSA restera opérationnelle.
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