TotalEnergies a annoncé la reprise de son projet gazier au Mozambique après quatre ans de suspension. Cette dernière avait été causée par une attaque djihadiste meurtrière en 2021. Dans un courrier daté au vendredi 24 octobre, le géant français demande au gouvernement du Mozambique de lui accorder une extension "d’une durée de dix ans" de la licence d’exploitation qui leur avait été accordée. En addition à cela, le groupe souhaiterais recevoir une compensation pour le surcoût lié au retard pour "compenser en partie l'impact économique" qui s’élèverait à 4,5 milliards de dollars.
La reprise du projet
L’attaque qui avait interrompu le projet TotalEnergies en 2021 avait fait plus de 800 morts, selon un bilan de l'Acled, ONG spécialisée dans la collecte des données sur les conflits. TotalEnergies a réitéré dimanche avoir informé le gouvernement du Mozambique de son intention de lever la force majeure et qu'en "dernière étape avant la relance, le conseil des ministres du Mozambique devra approuver un addendum au plan de développement, incluant une mise à jour du budget et du programme" des travaux. Le gouvernement du pays ne s’est pas exprimé depuis l’annonce du groupe d’hydrocarbures français. Le président mozambicain est actuellement aux États-Unis où il doit se rendre au siège la compagnie ExxonMobil pour discuter d’un potentiel projet gazier géant dans le pays.
- A lire également : Attaque au Mozambique en 2021: TotalEnergies visé par une plainte au pénal
Un potentiel critiqué dans la régions
D’après un rapport du cabinet d'audit Deloitte de 2024, ces projets "pourraient faire du Mozambique un des dix premiers producteurs mondiaux (de gaz, NDLR), contribuant à 20% de la production africaine d'ici à 2040". Ils suscitent cependant l’opposition et la critique des ONG de défense environnementale, qui les qualifient de "bombes climatiques".
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