Des accusations de visées “hégémoniques”
Lors d’une rencontre avec la diaspora congolaise au Caire dimanche 02 novembre, le président Félix Tshisekedi a affirmé que son homologue rwandais Paul Kagame nourrirait des intentions territoriales sur l’Est de la République démocratique du Congo. “L’objectif de M. Kagame est de scinder notre pays et d’occuper, voire d’annexer la partie Est qui est une terre très riche en ressources minérales et agricoles”, a-t-il déclaré, selon la présidence congolaise. Le chef de l’État a dénoncé les “intentions belliqueuses et hégémoniques” de Kigali et l’absence du président rwandais lors de la signature de l’accord de paix de Luanda en décembre 2024, qui devait mettre fin aux hostilités.
Le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a appris les résultats de l’élection présidentielle organisée par la République Unie de Tanzanie, sanctionnée par une large victoire du Dr Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République.
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) November 2, 2025
Depuis… pic.twitter.com/9o7k1lG5y3
Des accords de paix inefficaces face aux combats
La région de l’Est de la RDC est en proie aux violences armées depuis trois décennies, avec une intensification notable depuis janvier 2025, lorsque le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, a pris les villes de Goma et Bukavu. Malgré la signature de deux initiatives diplomatiques — une déclaration de principe à Doha en juillet 2025 et un accord conclu à Washington fin juin 2025 entre la RDC et le Rwanda —, les combats se poursuivent. “L’armée congolaise et le M23 s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu”, note la présidence congolaise.
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Vers une reprise des discussions et une rencontre à Washington
Félix Tshisekedi a annoncé que les discussions de Doha devraient reprendre la semaine prochaine, en préparation d’une rencontre avec Paul Kagame à Washington, sous l’égide du président américain Donald Trump, afin de consolider les deux accords de paix. “Nous ne nous sommes pas avoués vaincus”, a-t-il affirmé, soulignant les efforts diplomatiques de Kinshasa pour mobiliser la communauté internationale et obtenir des sanctions contre Kigali.
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