Un nouvel enlèvement collectif en pleine nuit
Le gouvernement de l’État du Niger a annoncé vendredi l’enlèvement d’un groupe d’élèves de l’école catholique St. Mary, dans la zone d’Agwara. Le nombre exact des victimes reste à confirmer, mais les premières informations indiquent que l’attaque s’est déroulée vers 2 heures du matin.
Des unités tactiques de la police, de l’armée et d’autres services de sécurité ont été déployées pour poursuivre les ravisseurs, qui se sont enfoncés dans les forêts environnantes. Les autorités affirment mener une opération de ratissage afin de localiser et secourir les élèves.
Cet enlèvement survient quelques jours seulement après le kidnapping de 25 lycéennes dans un internat pour filles à Maga, dans le nord-ouest du pays. L’une d’elles a réussi à s’échapper, selon les autorités. L’identité des ravisseurs – jihadistes ou bandes criminelles – demeure inconnue dans les deux cas.
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Un pays en alerte maximale face à la recrudescence des violences
Le président nigérian Bola Tinubu a récemment suspendu ses déplacements internationaux et placé les forces de sécurité en état d’alerte renforcée. Les récents enlèvements, ainsi que l’attaque d’une église mardi à Eruku pendant une messe retransmise en direct, alimentent les inquiétudes autour de la détérioration de la situation sécuritaire.
Ces attaques interviennent alors que le président américain Donald Trump a dénoncé des « meurtres de chrétiens » attribués à des « terroristes islamistes » au Nigeria, évoquant même la possibilité d’une intervention militaire américaine.
Powerful dialogue today with Ambassador Waltz @USAmbUN and @NICKIMINAJ with a panel moderated by @HARRISFAULKNER
— U.S. Mission to the UN (@USUN) November 18, 2025
The stories of Christians facing persecution in Nigeria are heartbreaking, but they strengthen our resolve to act. The U.S. stands firmly for religious liberty and… pic.twitter.com/0IhurZpUOz
Le Nigeria est confronté à une double menace : les « bandits », groupes criminels responsables d’enlèvements contre rançon, de pillages et d’incendies dans le nord-ouest et le centre du pays ; et une insurrection jihadiste qui dure depuis plus de seize ans dans le nord-est. Selon l’ONU, ce conflit a fait 40 000 morts et déplacé plus de deux millions de personnes.
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