Conseil Café/Cacao : « La Côte d’ivoire ne s’en sortira pas sans la transformation de la production locale », Koné Brahima

Ils sont venus de 20 régions de la Côte d’Ivoire pour présenter leurs vœux du nouvel An à Koné Brahima, Directeur Général du Conseil Café/Cacao en présence de leur ministre de Tutelle Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural de Côte d’Ivoire à la Caistab dans la commune du Plateau. Une cérémonie de vœux et de reconnaissance des producteurs à ces 02 institutions qui œuvrent pour le développement du secteur agricole.

Réunis au sein de la Ligue Ivoirienne des Organisations Professionnelles Agricoles (LIDOPA), les producteurs ont exprimé par la voix de Nanan Koffi Bokosso, Président du Comité des Sages au sein de la Lidopa, leur désir d’avoir une Journée Nationale des Producteurs de Côte d’Ivoire qui leur permettra de mettre en valeur tous les producteurs du secteur agricole. En effet, quand on parle de production agricole, de nombreux ivoiriens ne voient que le cacao, le café ou l’anacarde ; une méconnaissance qui devrait être corrigée en mettant en lumière toute la chaine de valeur de ce secteur.

Favorable à cette idée, Koné Brahima Directeur général du Conseil Café/Cacao compte en faire l’une de ses priorités pour l’année 2023. Cependant, pour ce dernier l’urgence dans le secteur agricole reste la transformation de la production agricole locale. « Notre souci est de faire en sorte que les planteurs soient mieux payés, à cet effet cette année, nous sommes à au moins 72% du prix du marché international mais la Côte d’Ivoire ne s’en sortira pas sans la transformation de la production locale », a-t-il conclu.

Face aux préoccupations des producteurs agricoles sur le refus des occidentaux d’acheter le cacao issu de la déforestation et du travail des enfants, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement Rural déclare : « Transmettre les techniques agricoles aux enfants, n’empêche pas un bon parcours scolaire, je suis moi-même enfant de paysan, j’ai appris avec mes parents, cela ne m’a pas empêché d’être ministre ».