l'humoriste congolais Ronsia Kukiel en spectacle baptisé " 243 Schengen Toseka "

Amadou et Mariam présentent "Mogolu"

Togo : " le président Gnassingbé veut garder le pouvoir par tous les moyens"

Ferdinand Mensah Ayité : " la situation des journalistes est préoccupante en Afrique"

Togo: élections législatives et régionales d'ici "la fin du premier trimestre 2024"

Mamadou Ismaïla Konaté : "La CEDEAO peine à se faire entendre"

Togo: le président Gnassingbé remanie son gouvernement

Niger: les putschistes dénoncent des accords militaires conclus avec la France

L'opposition appelle les Togolais à contester la réélection du président, ses électeurs se disent "résignés"

L'opposition a appelé lundi les Togolais à "défendre la vérité des urnes", au lendemain de la victoire contestée du président sortant Faure Gnassingbé reconduit pour un quatrième mandat, mais le pays était très calme, les partisans de l'opposition se disant "résignés".

Faure Gnassingb&eacute;, 53 ans, a &eacute;t&eacute; reconduit &agrave; la t&ecirc;te de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest lors d'un scrutin aux chiffres officiels "in&eacute;dits", tant par son score (72% des voix) que par le taux de participation de 77%.&nbsp;
C'est la premi&egrave;re fois que des r&eacute;sultats officiels sont annonc&eacute;s aussi rapidement au Togo, &agrave; peine plus de 24 heures apr&egrave;s le scrutin, et la Commission &eacute;lectorale ind&eacute;pendante (Ceni) a "pris tout le monde de court", selon un diplomate missionn&eacute; dans le pays.&nbsp;
"Les observateurs internationaux n'avaient m&ecirc;me pas encore fait leurs d&eacute;clarations", note cette source, estimant qu'il &eacute;tait "impossible de compiler et centraliser physiquement -des quelque 9.000 bureaux de vote du pays- sans syst&egrave;me &eacute;lectronique".
"Il ne s'est pas emb&ecirc;t&eacute; avec des r&eacute;sultats au coude &agrave; coude", analyse cet observateur, "il a voulu faire passer le message que c'est lui le patron".&nbsp;
La situation commen&ccedil;ait &agrave; se crisper quelques heures avant cette annonce: les deux camps s'&eacute;taient d'ores et d&eacute;j&agrave; d&eacute;clar&eacute;s vainqueurs, et le candidat outsider de l'opposition, Agb&eacute;yom&eacute; Kodjo, cr&eacute;dit&eacute; de 18% des suffrages selon les r&eacute;sultats officiels, d&eacute;non&ccedil;ait des fraudes et des irr&eacute;gularit&eacute;s.
D&egrave;s lundi matin, un appel de l'opposant &agrave; "d&eacute;fendre la v&eacute;rit&eacute; des urnes" circulait &agrave; travers le pays, sur l'application de messagerie Whatsapp, sans gu&egrave;re rencontrer d'&eacute;cho.
A Lom&eacute;, quelques v&eacute;hicules de l'arm&eacute;e et des forces de l'ordre patrouillaient dans les rues, tandis que la population se rendait au travail et vaquait &agrave; ses occupations ordinaires.&nbsp;&nbsp;
Les Togolais &eacute;taient descendus par dizaines de milliers dans les rues en 2017 et 2018 pour demander la d&eacute;mission de Faure Gnassingb&eacute;, dans des manifestations r&eacute;prim&eacute;es dans le sang.&nbsp;
Mais le pouvoir a tenu bon et en 2019, le Parlement votait une r&eacute;vision de la Constitution lui permettant de se pr&eacute;senter pour un quatri&egrave;me et cinqui&egrave;me mandats.

- 'Fatigu&eacute;s' -

Les &eacute;lecteurs de l'opposition se sont dit "d&eacute;&ccedil;us" voire "trahis" par l'opposition historique de l'Alliance nationale pour le changement, qui a remport&eacute; un score tr&egrave;s faible (4%), mais de mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale beaucoup ne croient plus &agrave; l'alternance et sont r&eacute;sign&eacute;s apr&egrave;s plus d'un demi-si&egrave;cle de la m&ecirc;me famille au pouvoir.&nbsp;
Dans les quartiers de Lom&eacute; acquis &agrave; l'opposition, on &eacute;changeait, mais d'une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les gens se disent "fatigu&eacute;s".&nbsp;
"Chaque jour, c'est toujours le m&ecirc;me qui gagne, nous on voulait le changement mais cela ne peut pas arriver ici", explique Caleb, un commer&ccedil;ant partisan de "Kodjo", &agrave; l'AFP.&nbsp;
"M&ecirc;me si Kodjo appelle &agrave; descendre dans la rue je ne crois pas que j'irai.On a manifest&eacute; mais rien ne change, je vais pas mettre ma vie en danger", a-t-il ajout&eacute;.
"Les r&eacute;sultats sont faux mais nous sommes r&eacute;sign&eacute;s.Qu'est-ce qu'on peut faire?Si tu sors dans la rue on te tue, on te frappe", rench&eacute;rit Dodji, le client d'un restaurant de rue qui prenait son caf&eacute; lundi matin.&nbsp;
De son c&ocirc;t&eacute;, le pr&eacute;sident sortant n'a pas fait pour l'instant de discours &agrave; la nation, mais a f&ecirc;t&eacute; sa victoire avec ses supporters dans un "village pr&eacute;sidentiel", construit &agrave; Lom&eacute; &agrave; l'occasion de la campagne &eacute;lectorale.&nbsp;
Il est apparu en costume gris clair et casquette bleue estampill&eacute;e d'un F pour "Faure", et a remerci&eacute; "la jeunesse togolaise mobilis&eacute;e pour c&eacute;l&eacute;brer (...) la d&eacute;mocratie".&nbsp;
"La v&eacute;rit&eacute; vient d'&eacute;clater (...).Ceux qui voulaient s'agiter se sont agit&eacute;s, mais nous sommes rest&eacute;s calmes", a-t-il d&eacute;clar&eacute; sous les applaudissements des partisans d'Unir (Union pour la r&eacute;publique).&nbsp;
Lundi matin, sur son compte officiel Twitter, les internautes pouvaient lire un bref message: "Merci pour la confiance renouvel&eacute;e.Oui, allons-y".
M. Gnassingb&eacute;, arriv&eacute; au pouvoir en 2005 apr&egrave;s le d&eacute;c&egrave;s de son p&egrave;re, le g&eacute;n&eacute;ral Gnassingb&eacute; Eyad&eacute;ma, qui avait lui-m&ecirc;me dirig&eacute; le Togo pendant 38 ans, a &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;lu depuis lors de scrutins tous contest&eacute;s par l'opposition.
Il garde d'importants alli&eacute;s parmi ses pairs africains et avec la France, ex-puissance coloniale impliqu&eacute;e dans la lutte contre les mouvements jihadistes au Sahel voisin, qui restent particuli&egrave;rement sensibles &agrave; la stabilit&eacute; du Togo dans cette r&eacute;gion volatile.

L'opposition appelle les Togolais à contester la réélection du président, ses électeurs se disent "résignés"

L'opposition a appelé lundi les Togolais à "défendre la vérité des urnes", au lendemain de la victoire contestée du président sortant Faure Gnassingbé reconduit pour un quatrième mandat, mais le pays était très calme, les partisans de l'opposition se disant "résignés".

Podcast

l'humoriste congolais Ronsia Kukiel en spectacle baptisé " 243...

Amadou et Mariam présentent "Mogolu"

A lire aussi

Togo : " le président Gnassingbé veut garder le pouvoir par tous...

Ferdinand Mensah Ayité : " la situation des journalistes est...

Togo: élections législatives et régionales d'ici "la fin du premier...

Mamadou Ismaïla Konaté : "La CEDEAO peine à se faire entendre"

Togo: le président Gnassingbé remanie son gouvernement

Niger: les putschistes dénoncent des accords militaires conclus...