La coalition politique de l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC), a accusé samedi 3 mai les autorités congolaises de vouloir "allumer de nouveaux foyers de tension" en initiant des poursuites contre l’ex-chef de l’État.
Kinshasa demande la levée de son immunité
Le gouvernement a sollicité du Sénat la levée de l’immunité de Joseph Kabila, sénateur à vie, l’accusant de collusion avec l’Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition politico-militaire liée au groupe rebelle M23. Ce dernier occupe actuellement plusieurs zones de l’Est de la RDC, en guerre depuis des décennies.
Un contexte politique et sécuritaire explosif
Le FCC dénonce une "énième tentative de violation de la constitution par le pouvoir dictatorial de Kinshasa" à des fins politiques et rappelle que ces accusations surviennent peu après que Joseph Kabila a annoncé son retour prochain au pays après un exil présumé. Il réside à l’étranger depuis fin 2023.
Des tensions régionales persistantes
La situation sécuritaire reste très tendue dans l’Est du pays, malgré un projet d’accord de paix amorcé fin avril entre la RDC et le Rwanda sous médiation américaine. Le FCC met en garde contre un risque d’embrasement généralisé si le climat politique continue de se détériorer.
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