La Guinée équatoriale n'a pas obtenu gain de cause. Vendredi 12 septembre, la Cour internationale de justice (CIJ) a rejeté la requête de l'Etat d'Afrique centrale dans le dossier dit des "biens mal acquis", opposant le pays à la France.
Un immeuble parisien au coeur d'une affaire judiciaire
La Guinée équatoriale avait demandé à la CIJ d'émettre des ordonnances d'urgence afin d'empêcher la France de vendre la luxueuse propriétaire parisienne, saisie en 2012 et qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or. Estimée à plus de 100 millions d'euros, cette demeure avait été saisie dans le cadre d'une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin et fils du président Teodoro Obiang, au pouvoir depuis 1979.
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"Après avoir examiné attentivement les arguments des parties, la cour conclut que la Guinée équatoriale n'a pas démontré [...] qu'elle possède un droit plausible à la restitution du bâtiment", a déclaré le juge président Yuji Iwasawa. "Par ces motifs, la cour, par 13 voix contre 2, rejette la demande en indication de mesures conservatoires", a-t-il ajouté.
Pour rappel, en 2021, dans cette même affaire de corruption, la justice française a définitivement condamné Teodorin à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d'euros d'amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour "blanchiment d'abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d'abus de confiance" entre 1997 et 2011.
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