La session budgétaire s’ouvre ce lundi 15 septembre dans un climat politique tendu. Des pétitions visent à destituer les présidents de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde. Les membres de leurs bureaux sont également concernés.
Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), a retrouvé lae perchoir de l’Assemblée nationale en mai 2024. Il avait déjà occupé ce poste entre 2006 et 2009. Ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, il avait été condamné pour détournement de 50 millions de dollars en 2020, avant d’être acquitté deux ans plus tard.
Une fronde venue de l’intérieur de la majorité
La pétition est portée par Crispin Mbindule, ancien membre de son parti. Elle lui reproche notamment le blocage du contrôle parlementaire et le manque de transparence. Plus de la moitié des signatures nécessaires ont déjà été recueillies.
Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat, est lui aussi visé par des accusations similaires. Les deux dirigeants rejettent des attaques "sans fondement". L’UDPS, parti présidentiel, nie être à l’origine de cette fronde. Pourtant, certains de ses élus y participent.
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Traditionnellement centrée sur le budget, la session de rentrée abordera aussi le fonctionnement du Parlement, le contrôle de l’exécutif et la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
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