La République démocratique du Congo fait face à une nouvelle épidémie d’Ebola, déclarée début septembre 2025 dans la province du Kasaï. Selon les autorités sanitaires, 81 cas et 28 décès ont déjà été enregistrés depuis le premier cas signalé le 20 août. Le taux de mortalité atteint 34,6%, dans la moyenne des précédentes flambées.
Vaccination d’urgence pour contenir le virus
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé dimanche le lancement de la vaccination dans les zones touchées. Un premier lot de 400 doses du vaccin Ervebo, issu d’un stock national de 2.000 doses, a été acheminé vers Bulape, épicentre actuel de l’épidémie. Les premiers bénéficiaires sont les soignants en première ligne et les personnes ayant été en contact avec des malades.
Une riposte internationale renforcée
Le Groupe international de coordination (IGC), qui gère les stocks mondiaux de vaccins, a approuvé l’envoi de 45.000 doses supplémentaires vers la RDC. Une cinquantaine d’experts de l’OMS ont été déployés pour soutenir les équipes locales. Selon l’organisation, le risque reste élevé pour le pays, mais modéré au niveau régional.
Un virus toujours redoutable
Identifié pour la première fois en 1976 en RDC, le virus Ebola reste l’un des plus meurtriers : plus de 15.000 décès ont été recensés en Afrique depuis 50 ans. La souche Zaïre est à l’origine de la flambée actuelle. Malgré l’existence de vaccins et traitements, la maladie reste redoutable, avec des symptômes graves allant des fièvres aux saignements en passant par des diarrhées sévères.
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