France. Le rappeur Booba en garde à vue pour harcèlement moral : de quoi l'accuse Gims ?

Booba se retrouve derrière les barreaux. La garde à vue, pouvant durer jusqu’à 48 heures, fait suite à la plainte du chanteur Gims pour harcèlement moral et cyberharcèlement, visant également son ancienne compagne Demdem.

"Tu ressembles à une croquette pour chat, sale sorcier."

Déjà mis en examen pour harcèlement moral aggravé sur Magali Berdah, fondatrice de Shauna Events, une agence spécialisée pour les influenceurs, le rappeur a été placé en garde à vue mercredi 15 octobre à Paris, selon les informations recueillies par nos confrères de l’AFP auprès d’une source proche du dossier, ce jeudi 16 octobre.

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Lors de leur dépôt de plainte révélé par l’AFP, Gims et Demdem accusaient Booba de "s’attaquer" à eux "depuis six ans", "encouragé" par "un nombre absolument impressionnant de ses admirateurs", créant ainsi "une situation effroyable de cyberharcèlement".

Publications sur les réseaux sociaux à l’appui, ils estimaient qu’il s’agissait d’attaques ciblant le "physique" de Gims. Le Duc de Boulogne a notamment relayé des photos de ce dernier sans ses lunettes, qu’il porte constamment. Dans un autre message, Booba aurait écrit : "Tu ressembles à une croquette pour chat, sale sorcier."

La Dolce Camara, un point de rupture

Un morceau récent de Booba, intitulé Dolce Camara, serait, d’après la plainte, le "point culminant" du harcèlement. Dans ce titre interprété avec SDM, Booba déclarait notamment : "On les aime fraîches, bien michtos, qui savent accueillir comme Demdem." 

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Sollicités, ses avocats, Marie Roumiantseva et Gilles Vercken, n’ont pas souhaité commenter. Également contacté par l’AFP, David-Olivier Kaminski, avocat de Gims et Demdem, n’a pas souhaité réagir en l’état, pendant la garde à vue de l'artiste.

Avec l'AFP