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Kilmar Abrego Garcia, symbole de la politique migratoire répressive de Trump, risque l’expulsion vers le Liberia

Actus. Les autorités américaines ont déclaré vendredi 24 octobre vouloir expulser Kilmar Abrego Garcia, symbole de la politique migratoire répressive du président Trump, vers le Liberia avant la fin du mois d’octobre. L’avocat de Kilmar Abrego Garcia critique la décision du gouvernement, comme étant faite pour "infliger des souffrances maximales".

Kilmar Abrego Garcia, symbole de la politique migratoire répressive de Trump, risque l’expulsion vers le Liberia
Kilmar Ábrego García (à gauche) rencontre le sénateur américain Chris Van Hollen (à droite) durant sa détention au Salvador en avril 2025. - Chris Van Hollen (Wikicommons - from https://bsky.app/profile/vanhollen.senate.gov/post/3ln2gcpf6js2m)

Le gouvernement américain poursuit sa politique d’expulsion vers les pays d’Afrique. L’administration du président Trump a annoncé vendredi 24 octobre vouloir expulser Kilmar Abrego Garcia, un Salvadorien devenu un symbole de la politique migratoire répressive de Donald Trump, vers le Liberia. "Ces actions sont punitives, cruelles et anticonstitutionnelles", dénonce Simon Sandoval-Moshenberg, avocat de Kilmar Abrego Garcia.


Une figure représentative de la politique d’expulsion américaine


Kilmar Abrego Garcia est devenu malgré lui le visage de la politique d’expulsion du président Trump. Il a été xpulsé une première fois vers le Salvador en mars pour appartenance présumée au gang du MS-13, la situation du Salvadorien avait été fortement médiatisée. Le gouvernement Trump avait reconnu une "erreur administrative" au sujet de cet habitant de l’État du Maryland, sur la côte Atlantique, marié à une Américaine. Il ne possède pas de statut légal d’immigration aux États-Unis. Un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait en effet été définitivement annulé en 2019. Il avait été ramené aux États-Unis en juin mais avait fait l’objet de poursuites du gouvernement américain pour aide au séjour illégal de migrants. Cela avait entraîné son arrestation et son incarcération fin août.


Le choix du Liberia comme pays d’accueil


Dans des documents judiciaires publiés vendredi, les avocats du gouvernement américain affirment avoir retenu le Liberia, pays d'Afrique occidentale, comme lieu d'"expulsion", car il ne figurait pas sur la liste des pays que les avocats d'Abrego Garcia avaient rejetés d'emblée. Selon le gouvernement américain, "le Liberia est une démocratie florissante et l'un des partenaires les plus proches des États-Unis sur le continent africain". Les autorités ont annoncé que l’expulsion de Kilmar Abrego Garcia pourrait avoir lieu "dès le 31 octobre". Cette décision reste fortement critiquée par l’avocat d’Abrego Garcia. "Le Costa Rica est prêt à l'accepter en tant que réfugié, une option viable et légale. Pourtant, le gouvernement (américain) a choisi une voie calculée pour infliger des souffrances maximales", a-t-il dénoncé.

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