Est de la RDC : l’Union européenne salue l’accord-cadre signé entre Kinshasa et le M23 à Doha

Actus. L’UE considère la nouvelle feuille de route paraphée, samedi 15 novembre, au Qatar comme une « avancée positive » vers une paix durable dans l’est de la RDC, théâtre d’un conflit persistant entre l’armée congolaise et le groupe armé M23.

Est de la RDC : l’Union européenne salue l’accord-cadre signé entre Kinshasa et le M23 à Doha
Le Qatar, les États-Unis et l’Union africaine mènent depuis plusieurs mois des négociations visant à mettre fin à la crise dans l’est de la RDC, - Présidence RDC

Une étape jugée cruciale dans le processus de paix 

L’Union européenne a salué dimanche 16 novembre la signature du Cadre de Doha pour un accord de paix global entre le gouvernement congolais et le M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda et actif dans l’est de la République démocratique du Congo. L’accord, paraphé samedi dans la capitale qatarie, vise à relancer les efforts diplomatiques après des mois de combats et une situation humanitaire catastrophique. 
« L’UE salue l’Accord-cadre pour la paix entre la RDC et l’Alliance du fleuve Congo/M23 (…) comme une avancée positive vers une paix durable », a déclaré sur X Anouar El Anouni, porte-parole pour les Affaires étrangères de l’Union européenne. Bruxelles a également remercié le Qatar pour son rôle de médiateur et son investissement dans les discussions.

Un conflit toujours actif malgré les précédentes annonces 

Le Qatar, les États-Unis et l’Union africaine mènent depuis plusieurs mois des négociations visant à mettre fin à la crise dans l’est de la RDC, région stratégique et riche en ressources naturelles. Le M23, particulièrement actif depuis 2022, s’est emparé de Goma en janvier 2025 puis de Bukavu en février, accentuant la pression sur Kinshasa. 

A lire aussi : RDC : Kinshasa et le M23 signent une nouvelle feuille de route pour un accord de paix

En juillet, un premier texte signé à Doha appelait à un « cessez-le-feu permanent », mais les combats n’avaient pas totalement cessé, même si le front était resté relativement stable depuis mars. 
La signature de samedi, en présence de responsables congolais, de représentants du M23 et de médiateurs qataris et américains, constitue une nouvelle tentative pour engager un processus plus robuste, susceptible de déboucher sur un accord de paix global. 

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