Les présidents du Rwanda et de la République Démocratique du Congo devraient signer un accord de paix jeudi 4 décembre à Washington. Qualifié d’"historique" par la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, cet accord intervient dans un contexte de tensions entre les deux nations.
Des dissensions persistantes
Selon la Maison-Blanche, la signature de l’accord se fera sur fond de divergences persistantes entre les deux pays. Il a été conclu par les deux pays africains à Washington à la fin du mois de juin, et vise à mettre un terme à la guerre dans l'est de la RDC. Depuis janvier, les violences se sont intensifiées, avec la prise des grandes villes de Goma et Bukavu par le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. À Kinshasa, Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi, a confirmé sa présence à Washington jeudi 4 décembre pour "entériner l'accord de paix avec le Rwanda". "Il y aura également l'accord d'intégration régionale que le président a toujours souhaité dès son accession au pouvoir mais le respect des accords implique le respect de la souveraineté de notre pays, le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et le rétablissement de la confiance mutuelle", a-t-elle indiqué. Le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, a également confirmé la présence du président Paul Kagame pour la signature. Le dirigeant rwandais avait accusé le gouvernement congolais jeudi 27 novembre de retarder la signature de cet accord de paix. L'armée congolaise et le groupe armé M23 se sont accusés mutuellement de violer le cessez-le-feu. Début novembre, les deux pays s'étaient "engagés à redoubler d'efforts pour mettre en œuvre l'accord de paix de Washington", selon un communiqué conjoint publié par le département d’État américain.
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