"Cet accord n'est qu'un début de bonnes solutions aux problèmes que connaît le pays. Il n'est pas une panacée, mais le moindre mal", a déclaré M. Mouamba qui animait une conférence en présence de plusieurs membres de son gouvernement.Dès la signature de l'accord, 25 milliards de FCFA (38 millions d'euros) ont été débloqués par le FMI sur les 249 milliards de FCFA (379 millions d'euros) prévus."Ce premier montant décaissé est une mise en bouche. Au moins 80% serviront à soutenir les secteurs comme la santé et l'éducation", a expliqué M. Mouamba. Le reste du crédit sera versé sur trois ans à condition que le Congo respecte les mesures dictées."Il y a au total 48 mesures à mettre en oeuvre jusqu'en mars 2020. Si elles ne sont pas mises (en oeuvre) à bonne date, le programme ne sera pas performant", a prévenu le Premier Ministre pour qui "il est exigeant, mais différent des programmes d'ajustement structurels"."L'intérêt du programme (avec le Fonds) est de ramener la dette à 70% du PIB en trois ans", a-t-il encore expliqué.La dette du Congo est estimée à 5.580 milliards de FCFA (plus de 8 milliards d'euros), représentant 117% du PIB selon le FMI."Dans cette dette il y a beaucoup d'inconnues. Elle doit être auditée", a dit M. Mouamba.Avec le FMI les négociations avaient été ralenties par le fait que les autorités du Congo-Brazzaville avaient caché une partie de la dette publique du pays. Autre difficulté et autre singularité: la Chine détient un tiers de la dette externe.Très classiquement, le programme "d'extension des facilités de crédit" veut aider Brazzaville à "restaurer sa stabilité macroéconomique", en préservant "le caractère soutenable de la dette".
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