Le sénateur et ancien gouverneur de la province du Kasaï (Sud-Ouest) Alphonse Ngoy Kasanji a estimé sur Twitter que cet abandon du suffrage universel direct apporterait "plus de transparence".L'élection du président par le Parlement permettrait de réduire les dépenses liées à l'organisation de scrutin et de mettre fin aux contestations, a-t-il expliqué à l'AFP.M. Ngoya Kasanji appartient au Front commun pour le Congo (FCC), la plate-forme politique de M. Kabila, largement majoritaire à l'Assemblée et au Sénat.Le FCC gouverne en coalition avec l'ex-opposant Félix Tshisekedi, vainqueur de l'élection présidentielle du 30 décembre 2018, au suffrage universel direct."Ce projet favorise la corruption, comme lors de l'élection des sénateurs et des gouverneurs des provinces", a réagi Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS, le parti du président Tshisekedi.Les sénateurs et les gouverneurs de province ont été élus début 2019 au suffrage indirect. Nombre d'entre eux ont été accusés d'avoir acheté les voix de leurs grands électeurs, notamment les députés provinciaux.Le député d'opposition Jacques Djoli a de son côté dénoncé le projet d'"un président de la République élu par des chambres constituées d'élus corrompus".Les cadres du FCC veulent "permettre à leur candidat éternel, Joseph Kabila, de postuler à la prochaine présidentielle", a ajouté ce député et professeur de droit constitutionnel, proche de Jean-Pierre Bemba, ancien chef de guerrre et ancien vice-président de RDC, désormais l'un des dirigeants de l'opposition.
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