Les négociations entre la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23, en cours à Doha, "progressent dans la bonne direction", a confié jeudi 10 juillet un diplomate à l’AFP. Ces pourparlers visent à résoudre les contentieux laissés en suspens après l’accord de paix signé en juin dernier à Washington entre Kinshasa et Kigali, principal soutien du M23.
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Le groupe armé, qui n’avait pas été partie prenante à cet accord, réclame un dialogue direct avec le gouvernement congolais. Selon le diplomate, les discussions actuelles portent sur les "questions restantes" à régler. Des médiateurs de l’émirat du Qatar tentent d’encourager un cessez-le-feu solide et des "mesures vers la réconciliation", tout en œuvrant à "alléger les souffrances de la population locale".
Une situation humanitaire dramatique
L’Est de la RDC est déchiré depuis plus de trente ans par des conflits liés à la présence de groupes armés dans une région riche en ressources naturelles. Depuis la relance des hostilités, le M23 a pris le contrôle de vastes territoires frontaliers avec le Rwanda. Une offensive éclair, en janvier et février, a entraîné la chute des villes stratégiques de Goma et de Bukavu.
Les combats ont fait des milliers de morts, selon l’ONU et le gouvernement congolais, et provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes. Le Rwanda, accusé de soutenir militairement le M23, dément toute implication. Pourtant, début juillet, des experts onusiens ont dénoncé le "rôle déterminant" joué par l’armée rwandaise dans la progression du groupe rebelle.
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