"Pour la deuxième année de suite, un membre du régime émanent du coup d'Etat du Mali ose depuis cette tribune s'en prendre à l'Algérie", a lancé Ahmed Attaf depuis la tribune de l'Assemblée générale. "Les sommets de la bassesse, de la vulgarité et de la grossièreté atteints par ce faux poète, mais vrai putschiste, ne sont rien d'autre que logorrhée de soudard. Son bavardage de caniveau ne mérite que mépris et n'inspire que dégoût", a-t-il dit en arabe, puis répété en français par deux fois.
Depuis la même tribune, le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga accuse l’Algérie
Le Mali qui accuse l'Algérie d'avoir abattu un drone au-dessus de son territoire, avait appelé vendredi Alger à "cesser de soutenir le terrorisme international". Depuis le 1er avril, l'Etat sahélien accuse l'Algérie d'avoir abattu un drone de l'armée malienne au-dessus de son territoire, ce qui constituerait une violation de son espace aérien.
À l’ONU, le Mali accuse l’Algérie de soutenir le terrorisme international
L'Algérie a rejeté ces accusations, affirmant que les données radars de son ministère de la Défense établissaient au contraire "la violation de l'espace aérien de l'Algérie" par un drone de reconnaissance venu du Mali. L'épisode a donné lieu à une crise diplomatique entre les deux pays frontaliers, qui ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs et fermé chacun leur espace aérien à l'autre.
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